lundi 5 novembre 2012

Extradition de Justin Koné Katinan



                                                                                                                                                                                                          Le sort du porte-parole de Laurent Gbagbo connu demain
Justin Koné Katinan, porte-parole de Laurent Gbagbo

Jour de joie ou de tristesse. Justin Koné Katinan, porte-parole de l’ancien Président Laurent Gbagbo sera connu demain. Il sera devant les juges ghanéens qui devront statuer sur son extradition ou non. Le vendredi 24 août, il a été interpellé par la police du Ghana. Il était sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis par la justice ivoirienne, pour crimes économiques. Ministre du budget dans le ‘’gouvernement illégitime de Laurent Gbagbo’’, il serait impliqué dans le casse de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao).  Les juges ghanéens, l’avaient remis en liberté sous caution le 25 septembre dernier en attendant le procès sur l’extradition. Mais le 28 septembre, il sera de nouveau arrêté. Cette fois-ci, pour crimes de sang. Le mercredi 24 octobre, il sera remis en liberté. Le juge Ali Baba Bature a signifié l’incompétence de son tribunal à examiner en profondeur l’affaire concernant les ‘’crimes de sang’’.  ‘’Donnez-moi la loi selon laquelle la République du Ghana peut engager une action contre quelqu`un qui a commis un crime en dehors du Ghana’’ avait-il dit. Selon lui, la Côte d’Ivoire pouvait demander  l’extradition de l’accusé pour le juger sur son territoire’’.  Cette action ayant déjà été introduite, le porte-parole de Laurent Gbagbo devrait connaître demain, sauf changement dernière minute, son sort.  

ETIENNE ABOUA




dimanche 4 novembre 2012

Situation à l'ouest




 Les vérités d’Amadé Ourémi
                                                                                        

Le mythique Amadé Ourémi

Je vous remercie pour l'opportunité que vous me donnez de m'expliquer. Je suis arrivé ici en 1986 à l'âge de 22 ans. J'étais tellement petit que j'avais du mal à avoir un contrat et c'était dur pour moi. Mon grand frère a utilisé des subterfuges pour me trouver du travail. Les autochtones s'arrêtaient pour me regarder quand je travaillais au champ. Quelques années plus tard, j'ai acheté des hectares de forêts avec mon patron pour faire mon propre champ. 

Mais comment vous êtes-vous trouvé dans la réserve du mont Peko, pourtant interdite?

 Amade Oueremi
D'abord, je voudrais vous dire que je ne suis pas le premier à rentrer dans la réserve du mont Peko. C'est grâce aux autochtones que moi j'ai eu accès à la réserve. Sinon comment des étrangers peuvent avoir accès à une zone si des gens ne les aident pas ? Sachez que d'autres planteurs autochtones y ont des champs. Les gens sont contre la réussite de l'étranger c'est cela le problème.

On nous dit que vous êtes rentré par la force, avec des armes.

 Amade Oueremi: Ce n'est pas vrai. Je suis arrivé ici devant tout le monde, sans arme, avec une machette pour chercher un bien être. 

Pourtant vous avez déposé des armes au lendemain de la crise postélectorale. D'où venaient-elles ? 

Amade Oueremi
Nous vivions en parfaite symbiose avec les tuteurs ainsi que les autres communautés. Quand la guerre a éclaté en 2002, des autochtones ont vite assimilé les allogènes et allochtones aux rebelles. Notre zone s'est trouvée dans la zone de confiance. Des groupes de miliciens se sont formés à Duékoué et ont commencé à commettre des exactions sur des ressortissants étrangers. Certains ont même décidé de nous exproprier de nos plantations par des attaques récurrentes. Et comme la zone était interdite aux forces en présence, elle est devenue une zone de non droit où miliciens et mercenaires faisaient la pluie et le beau temps. Certains de nos tuteurs les utilisaient pour reprendre des terres qu'ils avaient pourtant vendues.Nous ne pouvions pas rester les bras croisés et avons décidé de sécuriser les routes contre ces hommes devenus coupeurs de routes et les champs contre les voleurs. C'est là que des planteurs m'ont choisi pour être à la tête. Nous avons pris des armes donc pour protéger nos biens et nos vie. C'était une question de vie ou de mort.

Qui vous a donné des armes? 

Amade Oueremi
Nous avons eu nos armes avec les miliciens et des mercenaires libériens qui venaient nous attaquer car nous connaissons mieux la zone qu'eux. 

Mais vous portiez des treillis flambants neufs. Cela venait aussi des miliciens? 
Amade Oueremi
À un moment donné, face aux attaques des miliciens et des mercenaires libériens, nous avons fait un choix. Nous nous sommes alliés à ceux qui pouvaient nous protéger. Il faut dire que certains de nos camarades portaient des habits Dozo et d'autres se sont confectionnés des tenus militaire à l'image des agresseurs miliciens.

C'est-à-dire ?
 Amade Oueremi
Comprenez ce que je dis. (Il ne dit plus rien)


On parle de plus en plus de votre départ du mont Peko. Peut-on connaître la date de ce départ? 

Amade Oueremi
Moi je n'ai pas de problème. Si je pars, je ne vais pas voler pour manger. J'ai des champs en dehors de la réserve du mont Peko. Nous avons juste demandé des mesures conservatoires avant de quitter. Mais il faut que les gens sachent que je ne suis pas le seul à occuper la forêt comme les gens le font croire. Je ne suis pas un hors la loi. Moi, je veux la paix. Des gens qui ne me connaissent pas racontent que je suis un sanguinaire mais ce n’est pas vrai. Moi je suis un enfant de pauvre et je ne peux être au-dessus de la loi.

 Il se dit aussi que vous avez encore des armes. Qu'en est-il exactement? 

Amade Oueremi: 
Nous sommes des planteurs. Après la fin de la crise postélectorale, nous avons été les premiers à remettre nos armes à l'Onuci, sans condition, pour reprendre nos travaux champêtres car ceux qui nous menaçaient avaient été vaincus. Il y a une mission des Eaux et Forêts qui s'est rendue dans la forêt. Demandez-leur s'ils ont vu des armes ou quelqu'un en tenue militaire. J'ai même brûlé toutes les tenues militaires des hommes que je dirige devant des autorités en octobre 2011 à Bagohouo pour montrer ma bonne foi. La guerre est terminée. Je n'ai pas honte du choix que j'ai fait à l'époque.

 On vous accuse d'avoir massacré des populations du quartier Carrefour, à Duékoué. Les populations disent aussi qu'elles ont peur de vous... 

Amade Oueremi: 
Ce n'est pas possible, puisque moi je n'étais pas sur le théâtre des opérations le jour de l'attaque de Duékoué donc ça ne peut pas être de mon fait. Moi, j'étais ailleurs entrain de protéger ma famille et les planteurs qui m'ont fait confiance. Même le chef de Nidrou et Bagohouo je les ai protégé, ils sont en vie et peuvent témoigner. Des gens essaient de me salir au lieu de parler du bien que j'ai fait pour la population de la sous-préfecture de Bagohouo. Quand j'ai appris que des ressortissants de Bagohouo, Nidrou, Ponan et bien d'autres villages étaient déplacés à la mission catholique de Duékoué des jours après la chute de la ville, j'ai loué des véhicules pour aller les chercher et les ramener dans leurs villages. Grâce à nos actions, ces villages n'ont pas connu les destructions que d'autres villages ont connus. Des gens veulent nous salir sinon il y a des planteurs dans des zones interdites mais on en parle pas. Tout le monde savait qu'il y avait des mercenaires libériens et des miliciens à Carrefour, mais personne n'avait peur d'eux. Pourquoi des gens qui n'avaient pas peur des Libériens hier peuvent dire qu'ils ont peur de moi qui vis avec eux depuis 1986 ? Nous nous avions attiré l'attention de nos tuteurs sur la méchanceté des mercenaires mais ils nous ont pas écouté. Nous ne pouvons pas être ingrats envers ceux qui nous ont donné la terre.

 Il se dit aussi que vous avez 300 éléments. 

Amade Oueremi: 
Je n'ai pas 300 éléments. Je dis et je le répète : ceux qui sont avec moi sont des planteurs qui se sont levés à un moment pour protéger leur vie. Lors du dépôt d'armes, l'Onuci n'a pas enregistré ce chiffre que les gens avancent. Moi je n'ai pas l'argent pour recruter 300 personnes. Même les agents de Ins qui sont venus pour identifier les éléments n'ont pas trouvé ce chiffre. 

Il se dit que vous avez agressé des agents des eaux et forêts.

Amade Oueremi:
Ce n'est pas vrai, la zone de confiance était devenue une zone de méfiance ou chacun se méfiait de son ami. Puisque les miliciens venaient commettre des crimes et partir habillés en tenues militaires. On ne sait pas qui était qui sinon depuis la fin de la crise nous avons laissé la place aux forces nationales qui nous sécurisent et il n'y a pas de problèmes.

Votre dernier mot.

Amade Oueremi:
Je demande à tous de travailler pour la paix. Tout ce qui est écrit à mon encontre n'est pas vrai. Si j'avais de l'argent comme les gens le font croire je serais rentré chez moi au pays. Pour notre part nous avons pardonné malgré des nombreuses personnes tuées par des miliciens et mercenaires dans des campements. Certains sont handicapés à vie mais personnes n'en parlent. La seule chose à laquelle j'aspire c'est la cohabitation pacifique avec nos tuteurs comme avant. J'ai une seule parole, la guerre est finie pour nous. Je vous remercie une fois de plus.

Interview réalisée à Bagohouo par Saint-Tra bi
Correspondant Régional.

Assemblée nationale.





Le calendrier de l’Assemblée nationale connu

Le projet d’ordre du jour des travaux parlementaires de la deuxième session ordinaire 2012 a été adopté hier par l’ensemble des députés. 
Le président de l'Assemblée nationale Guillaume Soro
Réuni en séance mercredi dernier, les députés de la nouvelle législature ont adopté à l’unanimité le programme des travaux parlementaires de la deuxième session ordinaire  2012. Un savant dosage de débat sur les textes proposés  par le gouvernement et de séminaires de mise à niveau pour les élus de nation. C’est au pas de course que les élus de la deuxième législature de la deuxième république vont terminer cette année. Après les travaux des groupes parlementaires du 02 au 06 novembre, les députés se retrouveront en commission. C’est celle des relations extérieures qui ouvre. Le 07 novembre les députés recevront l’ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, SEM Georges Serre. A l’ordre du jour, le contrat  désendettement et développement.  Le lendemain, il est prévu une visite à l’Université Félix Houphouët-Boigny pour apprécier le travail abattu par le gouvernement. Suivront successivement des réunions sur les questions de l’enseignement supérieur, la recherche scientifique, la gestion de l’éducation nationale, les défis de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Il  y aura également l’étude des lois de finances rectificatives de l’année 2012. Le mercredi 14 novembre, la commission des Affaires générales et institutionnelles examinera le projets de loi portant organisation des collectivités territoriales et celui modifiant les articles 120, 121, 128, 149, 150 et 157 de la loi 200-514 du 1er août 2000 portant code électoral. La première plénière devrait se tenir le mercredi 21 novembre. Le 26 novembre, le ministre de l’Economie et des finances, Charles Koffi Diby sera devant la commission des Affaires économiques et financières pour présenter le projet de loi de finance. Il sera accompagné du ministre auprès du Président de la République chargé des relations avec les institutions et celui des Affaires présidentielles. Les 27, 28 et 29 novembre, d’autres ministres seront avec le ministre de l’Economie et des finances, devant cette commission pour expliquer les déclinaisons de leur budget. La deuxième séance publique se tiendra le 10 décembre. Le mardi 11 décembre la Commission des relations extérieures procédera à l’examen de la loi autorisant le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara à ratifier le statut de Rome de la Cour pénale internationale, adopté le 17 juillet 1998 et plusieurs autres. La dernière plénière aura lieu le jeudi 20 décembre. Selon la 1ère vice-présidente Mme Sarah Fadika, ce programme chargé se justifie par les nombreux textes du gouvernement soumis à l’analyse des élus de la nation. Après la série de question, les députés ont validé ce programme de travail. 

ETIENNE ABOUA

Séminaire gouvermental



Le gouvernement est au travail malgré les attaques de pro-Gbagbo

Le gouvernement de Jeannot Kouadio-Ahoussou
Les 29 et 30 octobre 2012, s’est tenu au Palais présidentiel et sous la haute autorité de Son Excellence Alassane OUATTARA, Président de la République, un séminaire gouvernemental. Les travaux ont été conduits par le Premier Ministre, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Monsieur Jeannot KOUADIO-AHOUSSOU, en présence de tous les membres du Gouvernement présents en Côte d’Ivoire.
Au cours de ce séminaire, les membres du Gouvernement ont fait  le bilan des actions majeures réalisées par leurs départements respectifs au cours des trois premiers trimestres de l’année 2012 et défini les perspectives de leur action pour le dernier trimestre.

Le séminaire gouvernemental s’est déroulé en trois phases :
1.                  la cérémonie d’ouverture ;
2.                  les travaux ;
3.                  la cérémonie de clôture.

I.                   LA CEREMONIE D’OUVERTURE
La cérémonie d’ouverture a été essentiellement marquée par l’allocution de Monsieur le Premier Ministre, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice.
Monsieur le Premier Ministre, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice a défini les objectifs du séminaire, à savoir l’évaluation du bilan des actions réalisées au cours des trois (3) premiers trimestres de l’année 2012 et les perspectives du dernier trimestre, sur la base du Programme de travail gouvernemental.
Monsieur le Premier Ministre, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice a félicité les membres du Gouvernement et leurs collaborateurs pour les efforts déployés en vue de la mise en œuvre effective des activités prévues dans ledit Programme.

Le Premier Ministre a ensuite rappelé succinctement quelques points essentiels des actions qu’il a personnellement conduites, sous l’autorité de Monsieur le Président de la République. Il a ensuite rendu un vibrant hommage au Chef de l’État pour toutes les actions menées, aussi bien pour repositionner notre pays dans le concert des nations que pour la relance de tous les secteurs d’activités au plan national. Enfin, il a déclaré ouvert le séminaire.

II.                LES TRAVAUX
Les travaux ont été articulés autour des communications des Ministres et des discussions.
Au titre des communications, l’exercice a consisté, pour chaque Ministre, à présenter en dix (10) minutes, le bilan des actions majeures réalisées par son département, les difficultés et contraintes de mise en œuvre, ainsi que les perspectives pour le dernier trimestre de l’année.

Un volet important de l’action gouvernementale a consisté dans le renforcement du cadre juridique et réglementaire des activités politiques, économiques et sociales. Ainsi, de nombreux textes ont été pris, soit en Conseil des Ministres, soit au titre des Ministères, en vue d’encadrer la vie politique, économique et sociale, réglementer certains secteurs activités et de ce fait, créer un environnement et les conditions favorables pour l’exercice desdites activités.

S’agissant de l’activité économique d’une manière générale, elle a été marquée, à fin juin 2012, par la poursuite du regain de dynamisme des activités, malgré un contexte international caractérisé par une baisse de la croissance mondiale (3,5% contre 3,6% initialement).

Le secteur primaire se caractérise par une évolution contrastée de la production marquée, entre autres, par :
     la bonne tenue : du coton (+43,6%), du sucre (+3,1%), de la banane (+11,2%), de l’ananas (+3,6%), de l’anacarde (+153,7%) et du café ;
     une baisse : du cacao (-11%), du caoutchouc (-12,1%) et de l’extraction pétrolière (-9%).

Par ailleurs, les évolutions ci-après sont notées :
     la stagnation des prix à la consommation par rapport à leur niveau de 2011 (+0,1% en moyenne), traduisant ainsi:
Ø  l’arrêt de la tendance haussière en liaison avec les actions du Gouvernement ;
Ø  une rigidité à la baisse par rapport à 2011 où ces prix se sont établis à un niveau élevé.
     le regain de dynamisme au niveau des échanges extérieurs, matérialisé par une hausse des exportations (+15,5%) et des  importations (+137,3%), avec pour conséquence un excédent commercial moins important qu’en 2011 (349,2 milliards contre 1 362,4 milliards en 2011).
On enregistre également une hausse de l’activité boursière, avec :
      • une progression de l’indice BRVM 10 de 2,7%, pour s’établir à 169,72 points ;
      • une augmentation de l’indice BRVM composite de 2,5%, pour se situer à 148,18 ;
      • un accroissement de la capitalisation de 2,2%, pour s’afficher à 4 190 milliards.
Au titre du programme économique et financier, nous notons :
-         l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative Pays Pauvres Très Endettés ;
-         la négociation et la signature d’un accord de restructuration de la dette publique extérieure vis-à-vis des créanciers membres du Club de Paris;
-         la signature d’accords bilatéraux de restructuration de la dette publique extérieure (pour l’heure, avec la France, la Belgique et le Canada) ;
-         la mise en place et l’opérationnalisation du Comité National de la Dette Publique (CNDP) ;
-         la conclusion satisfaisante de la seconde revue du programme économique et financier, à soumettre à l’approbation du Conseil d’Administration du Fonds Monétaire International en novembre 2012.
Il est important de relever, par ailleurs :

-          l’adoption par le Gouvernement du Programme d’Investissement Public (PIP) 2013-2015 d’une valeur de   4 169,2 milliards de FCFA, 
·         dont 1015,4 milliards F CFA en 2013,
·         1441,5 milliards F CFA en 2014
·         et 1708,3 de F CFA en 2015;

-          l’adoption de la Feuille de route pour le retour de la Banque Africaine de Développement en Côte d’Ivoire par le Gouvernement ;

-          la relance de la coopération avec un certain nombre de partenaires au développement (la BID, la BADEA, la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International,  le Fonds Qatari, le Fonds Saoudien, etc.).

Au niveau des finances publiques, les objectifs quantitatifs du programme économique et financier, appréciés sur la base des données à fin juin 2012, ont été atteints.
Les objectifs annuels devraient être réalisés, malgré un niveau plus important que prévu de subvention au secteur de l’électricité et une perte de recettes fiscales sur le café et le cacao, due à la réduction du droit d’enregistrement.
Au total, la bonne évolution économique, à fin juin 2012 a été confirmée à fin septembre 2012; ce qui a permis de réviser à la hausse le taux de croissance du PIB à fin 2012 qui devrait s’établir à 8,6%, contre 8,1% initialement.
Concernant plus spécifiquement le bilan des actions mises en œuvre par le Gouvernement, et sans que celui-ci soit exhaustif, nous pouvons retenir les actions majeures qui suivent, au titre des dix-huit (18) axes stratégiques retenus pour l’élaboration du programme de travail 2012.



Ainsi, l’on peut noter :

v Au titre de l’Axe 01 : Moderniser la justice et assurer la sécurité au plan national,

-       l’adoption de la stratégie nationale en matière de réforme du secteur de la sécurité (RSS) ;
-       le renforcement des services de la Police Nationale par des réhabilitations, constructions et équipements d’infrastructures;
-       la prévention des risques et sinistres liés aux inondations ;
-       le renforcement des structures judiciaires et la modernisation du système judiciaire et pénitentiaire ;
-       l’équipement du quartier réservé aux mineurs dans les maisons d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), d’Agboville et de Dimbokro ;
-       l’adoption du code de déontologie de la Police Nationale et de la Charte d’Accueil du Policier, en vue de permettre à la Police Nationale de jouer le rôle de « fabrique de cohésion sociale » et se départir des sentiers de la corruption ;
-       la mise à disposition des Forces de Défense et de Sécurité de nouvelles tenues, d’équipements en mobilité, en matériels d’Habillement, de Campement, de Couchage et d’Ameublement (HCCA), en matériels informatiques et de Transmission et un début de règlement des arriérés de baux ;
-       la réalisation à 99% des travaux de construction du centre de secours de N’zianouan, offert à l’Office National de la Protection Civile par la fondation PETROCI ;
-       la mise en place d’un indice de sécurité dénommé Indice Général Ivoirien de Sécurité (IGIS), pour un meilleur suivi de l’évolution de la situation sécuritaire ;
-       la mise en place d’une Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réintégration des ex-combattants (ADDR) ;
-       le recensement biométrique des ex-combattants démobilisés, des jeunes associés, des ex-miliciens et membres des groupes d’auto-défense, et des personnes s’étant familiarisées au maniement des armes.
v Au titre de l’Axe 02 : Assurer la réconciliation nationale et la cohésion sociale

-       la création d’un cadre permanent de dialogue Gouvernement / Opposition;
-       le lancement du Forum social entre l’État et les travailleurs des secteurs public et privé ;
-       la contribution à la réconciliation et à la cohésion sociale par l’organisation de campagnes de sensibilisation de la diaspora ivoirienne à l’extérieur ;
-       la poursuite des actions en collaboration avec le Haut Commissariat aux Réfugiés en faveur d’un retour volontaire des ivoiriens, réfugiés majoritairement dans la sous-région ;
-       l’organisation de tournois sportifs et d’activités socio-culturelles à travers le pays par les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire en vue de renforcer la cohésion en leur sein et d’améliorer le lien Armée-Nation ;
-       la promotion des valeurs citoyennes par la réinstauration de la cérémonie d’hommage au drapeau national à la cité administrative ;
-       la mobilisation des ressources auprès du Peace Bulding Fund (PBF) pour le financement de divers projets en faveur de la consolidation de la Paix ;
-       dans le cadre de la mise en œuvre par le Project d’Assistance Post-Conflit (PAPC) de projets de réhabilitation communautaire pour renforcer la cohésion sociale à l’Ouest du pays, des écoles, des pompes à motricité humaine, des centres de santé, des marchés, des ponceaux, des latrines, ont été construits ou réhabilités au profit de 252 communautés dans 11 départements de cette région.

v Au titre de l’Axe 03 : Assurer la création d’emplois, notamment pour les jeunes,

-       la formation de plus de 5 000 demandeurs d’emploi aux techniques de   Recherche d’Emploi ;
-       le placement en  emplois directs de 1800 demandeurs d’emplois ;
-       le placement en stage de 1162 demandeurs ;
-       l’installation de 113 fermes agropastorales et  de 1 200 riziculteurs;
-       l’insertion de 3 500 ex-combattants notamment à travers les projets « formation-emploi », les Travaux à Haute Intensité de Main d’Œuvre (THIMO) dans le district d’Abidjan et la construction et la réhabilitation de 18 bureaux de préfectures ;
-       le recrutement de 2 000 agents pénitentiaires ;
-       l’octroi de crédits à des jeunes porteurs de projets.

v Au titre de l’Axe 04 : Assurer le développement des infrastructures économiques et la modernisation du système de transport,

-         la réhabilitation des infrastructures existantes et le développement des infrastructures à travers le démarrage de nouveaux projets structurants ;
-         la réhabilitation des infrastructures routières et hydrauliques en ce qui concerne principalement le réseau routier interurbain, le réseau routier en terre et des pistes rurales ainsi que la réhabilitation de la voirie revêtue et en terre des chefs-lieux de région. Il s’agit :
o   du renforcement des routes Abengourou – Agnibilékro, Aboisso – Noé ; Abobo – Anyama ;
o   du renforcement de l’Alimentation en eau potable des villes de Tabou, San Pedro, Daloa, de la Ville d’Abidjan par Niangon et par la zone Nord-Est ;
o   de la réparation et la maintenance des pompes à motricité humaine sur toute l’étendue du territoire ;
o   de la poursuite des chantiers de l’Autoroute du Nord ;
o   du démarrage des travaux du pont Riviera-Marcory et du pont de Jacqueville et de la Route Boundiali – Tengrela ;
o   du lancement de nouveaux chantiers tels que l’Autoroute Abidjan – Grand Bassam, le Pont de Bouaflé, la Route Bouna – Doropo et l’alimentation en Eau potable d’Abidjan,  à partir de la nappe phréatique de Bonoua.

-         au niveau du transport aérien, la création de la nouvelle compagnie aérienne nationale AIR COTE D'IVOIRE;
-         le redémarrage de la réhabilitation et de la modernisation des infrastructures de production et de diffusion de la RTI et la mise en fonctionnement de la RTI à Bouaké.

v Au titre de l’Axe 05 : Accélérer la modernisation de l’agriculture,

-       l’assainissement du mouvement coopératif par la publication des listes des coopératives de base, unions et fédérations de coopératives ;
-       dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement de la Filière Riz 2012-2020, l’installation de producteurs pour la production de riz et de maraîchers ;
-       la mise en œuvre en cours du Dispositif de Suivi de la Situation alimentaire et Nutritionnelle (DISSAN) en Côte d’Ivoire.

v Au titre de l’Axe 06: Assurer une Gestion transparente et optimale des ressources énergétiques et minières,

-       la remise en production de la mine de manganèse de Lauzoua (Grand-Lahou);
-       le début des travaux d’exploration du projet Fer du mont Klahoyo ;
-       la réalisation de deux (02) forages d’exploration (avec découverte d’huile) ;
-       la finalisation de la construction d’une sphère de 2 000 tonnes métriques de gaz butane par la GESTOCI ;
-       l’extension de 30 mW supplémentaires de la production de la centrale thermique d’Aggreko ;
-       le paiement des arriérés des acteurs opérants dans le secteur de l’électricité ;
-       la signature d’un accord (WAPP) d’interconnexion avec les pays voisins (Guinée, Libéria, Sierra Léone).

v Au titre de l’Axe 07 : Assurer le Soutien au secteur privé,

-       l’élaboration d’un nouveau Code des investissements adopté par Ordonnance en juin 2012 ;
-       la mise en place du Centre de Facilitation des Formalités des Entreprises ;
-       la poursuite de l’apurement des arriérés intérieurs ;
-       l’amorce du recensement des Petites et Moyennes Entreprises ;
-       la mise en œuvre du projet de construction de la casse moderne de N’dotré ;
-       la mise en place d’un fonds de garantie aux PME.

v Au titre de l’Axe 08 : Assurer la redynamisation de la recherche scientifique,
 
-       la réhabilitation de la station du Centre de Recherche en Écologie (CRE) de Lamto ;
-       la réhabilitation de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI) ;
-       l’exécution du projet « développement du clonage du samba, de l’acajou et du bouturage du tiokoué » qui a permis  le défrichement de 210 ha et le planting de 50 ha d’acajou et de 6 ha de tiokoué.

v Au titre de l’Axe 09 : Renforcer la lutte contre la pauvreté,

-       la distribution de vivres à 900 000 rationnaires des cantines scolaires ;
-       la remise de kits dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de gratuité de l’école ;
-       la signature d’un protocole d’accord avec le Ministère du Commerce du royaume de Thaïlande en vue de l’approvisionnement du marché ivoirien en riz à des prix compétitifs et stables ;
-       la signature d’un protocole d’accord en vue de la baisse du prix de toutes les qualités de sucre ;
-       le relogement de 1 572 ménages déplacés du fait de la guerre dans la région des Lagunes ;
-       le renforcement des capacités de groupements féminins en gestion coopérative et d’auditrices en personnel de maisons.

v Au titre de l’Axe 10 : Assurer la Réorganisation du système de santé,

-       la mise en œuvre effective de la gratuité ciblée ;
-       la réhabilitation des établissements sanitaires (le service de Gynéco-obstétrique du CHU de Treichville, le Centre Anti-Diabétique d’Abidjan (CADA) de l’Institut National de Santé Publique (INSP), les antennes de transfusion sanguine de Séguéla et Man) ;
-       l’installation des équipements de télémédecine offerts par l’Inde au CHU de Yopougon ;
-       la réhabilitation de complexes socio-éducatifs de Korhogo, Bouaké et Tiassalé en vue de la prise en charge des orphelins de VIH/SIDA dans le cadre du Programme National de prise en charge des Orphelins et Enfants rendus Vulnérables (PNOEV) ;
-       le démarrage des travaux du Centre de Médecine Nucléaire.

v Au titre de l’Axe 11 : Accélérer la Restructuration du système éducatif,

-       le recrutement de 2 500 instituteurs adjoints, de 2 500 instituteurs ordinaires afin de réduire le déficit en maîtres dans l’enseignement primaire et de 3 000 diplômés contractuels pour l’enseignement secondaire;
-       la construction de cinq (5) collèges au titre du Projet d’Appui au Secteur Education/Formation (PASEF) ;
-       la mise à disposition de 8 collèges et de 1800 salles de classe du Primaire pour la rentrée scolaire 2012-2013 ;
-       la poursuite de la réhabilitation de classes et de bâtiments administratifs ;
-       la formation pédagogique donnée à plus de 4 000 enseignants bénévoles ;
-       l’introduction de deux nouvelles disciplines à l’école, à savoir l’Education aux Droits Humains et à la Citoyenneté (EDHC) et les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) ;
-       la création d'une base de données sécurisée des étudiants et des documents délivrés par les établissements (Identification et sécurisation) ;
-       la prise de textes portant création des Universités Jean Lorougnon Guédé de Daloa et Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo ;
-       la création du Centre Régional des Œuvres Universitaires de  Korhogo ;
-       la réhabilitation des sites universitaires (y compris les Centre Régionaux des Œuvres Universitaires): COCODY, ABOBO ADJAME, BOUAKE, DALOA,  KORHOGO, ENS, Ex-ESIE de Bingerville, IHAAA-CRE de Treichville ;
-       l’équipement des structures réhabilitées: mobiliers de bureau, matériels informatiques, matériels didactiques et pédagogiques.


v Au titre de l’Axe 12 : Assurer l’Amélioration du cadre de vie et la préservation de l’environnement,

-       l’installation de 800 comités villageois de lutte (CVL) contre les trypanosomoses animales africaines ;
-       l’équipement et le renforcement des capacités des éleveurs ;
-       l’équipement des laboratoires de biosécurité du CNRA pour les études de biosécurité alimentaire ;
-       la délimitation des forêts classées et l’interdiction des lotissements villageaois ;
-       le reboisement de 672 ha de forêt;
-       la réhabilitation de 125 Km de pistes dont 25 km dans la forêt classée d’Irobo et 100 km dans celles deTéné et Sangoué ;
-       la poursuite du déguerpissement des voies publiques et de leurs emprises, et l’embellissement des espaces déguerpis ;
-       la réalisation de travaux de curage des canaux, de curage des dalots et l’ouverture d’un exutoire en lagunes sur 500 mètres linéaires ;
-       la réalisation de travaux de bétonnage et de réhabilitation des canaux du Gourou ainsi que des travaux de deux bassins tampons et de fusion des canaux à l’Indénié ;
-       le démarrage de deux projets pilotes de construction de logements sociaux ;
-       l’identification de sites dans vingt (20) villes de l’intérieur du pays en vue de la constitution de réserves foncières pour la réalisation de logements sociaux.

v Au titre de l’Axe 13 : Assurer la promotion du sport,

-       la promotion de la pratique du sport de masse ;
-       la réhabilitation à 90% du Palais des Sports et le démarrage des travaux du Stade Alassane OUATTARA de Grand-Bassam.
-       la reprise des activités de l’Office Ivoirien des Sports Scolaires et Universitaires (OISSU) ;
-       la réhabilitation de la piscine de Bingerville dite Piscine Dominique OUATTARA.


v Au titre de l’Axe 14 : Assurer la Modernisation de l’Administration Publique,

-       la matérialisation en cours de l’important projet d’interconnexion du Département Central avec les Ambassades ;
-       la redynamisation du site Internet du Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, qui permet aux usagers d’accéder plus facilement à l’information administrative ;
-       la mise en place d’un système de gestion informatique des actes du foncier urbain et d’un site Internet de traçabilité de leur traitement;
-       l’installation de dix (10) guichets du Foncier et de l’Habitat à Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo, Daloa, San Pedro, Gagnoa, Man, Divo, Bouaflé et Guiglo;
-       la création d’une banque de données numérique des journaux officiels de 1960 à 2012.



v Au titre de l’Axe 15 : Assurer la promotion de la culture, de l’art et du tourisme,

-       la mise en service de l’amphithéâtre de 600 places de l’INSAAC ;
-       l’inscription de la ville historique de Grand Bassam au patrimoine mondial de l’UNESCO;
-       la poursuite des actions en vue de la promotion du tourisme intérieur et de la destination Côte d’Ivoire.

v Au titre de l’Axe 16 : Assurer le développement de la communication et des Technologies de l’Information et de la Communication,

-       l’adoption d’une nouvelle loi des télécommunications et des TIC, en remplacement de celle de 1995 ;
-       la sélection de 50 sites pilotes pour expérimenter les TIC à l’école ;
-       le déploiement de solutions TIC dans les universités publiques de Côte d’Ivoire (Data center, Interconnexion, Wifi);
-       l’adoption de la stratégie nationale de passage à la Télévision numérique terrestre (TNT);
-       l’introduction de la téléphonie mobile de troisième génération (3G) en Côte d’Ivoire;
-       la mise en œuvre du projet de Gouvernance Électronique en Côte d’Ivoire (e-Gouv) ;
-       le lancement et le bon niveau d’avancement de l’opération d’identification des abonnés aux services des Télécommunications et des TIC.

v Au titre de l’Axe 17 : Renforcer la coopération internationale et l’intégration sous régionale,

-       les visites de hautes personnalités internationales, notamment celles du Secrétaire d’Etat américain, du Président du Fonds International de Développement Agricole (FIDA), du Président de la Banque Mondiale, du Vice-Ministre des Affaires Étrangères de l’Arabie Saoudite, du Président du Conseil Européen, etc. ;
-       les visites de délégations d’opérateurs économiques ;
-       l’apurement partiel des arriérés de la Côte d’Ivoire auprès d’organisations internationales ;
-       la participation de la Côte d’Ivoire à plusieurs instances et rencontres internationales ;
-       l’organisation régulière de rencontres de haut niveau au titre de la CEDEAO, principalement sur les questions de démocratie, de sécurité et de Défense, à l’initiative de Son Excellence Alassane OUATTARA, en sa qualité de Président en exercice de l’institution ;
-       l’implication active de la Côte d’Ivoire dans la recherche de solutions à certaines crises dans la Sous-région, notamment en Guinée Bissau et au Mali ;
-       la signature d’un Traité instituant un partenariat de coopération militaire entre la France et la Côte d’Ivoire.


v Au titre de l’Axe 18 : Promouvoir la bonne gouvernance,

-       la déclaration de politique générale du Gouvernement devant le Parlement  par le Premier Ministre, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice;
-       la prise d’une circulaire relative à l’organisation du travail gouvernemental et la mise en place de 4 groupes thématiques de travail ou Pôles : (i) Politique et Sécurité, (ii) Social, (iii) Bonne gouvernance, (iv) Économie et Infrastructures ;
-       la mise en place de plusieurs instances de travail pour le renforcement de l’efficacité de l’action gouvernementale ;
-       l’organisation de différents séminaires gouvernementaux : le séminaire d’appropriation du Plan National de Développement (PND) 2012-2015 et du Millenium Challenge Corporation (MCC), le séminaire sur le foncier rural et urbain;
-       la suspension de salaires et d’indemnités de fonction indûment perçus par certains fonctionnaires;
-       la mise en place d’un mécanisme pour l’authentification des diplômes et des arrêtés d’admission des fonctionnaires ;
-       la poursuite de l’opération « Tiroir »pour la prise en charge accélérée des dossiers non traités de fonctionnaires ;
-       la mise en place d’une brigade anti-corruption au niveau du Ministère de l’Économie et des Finances;
-       la libéralisation de l’espace audiovisuel ;
-         la rédaction du rapport initial et cumulé de la Côte d’Ivoire sur les mesures d'ordre législatif ou réglementaire prises du 1er janvier à juin 2012, en vue de donner effet aux droits et libertés reconnus et garantis par la Charte Africaine des Droits de l’Homme ;
-         l’organisation d’audiences foraines à l’attention d’enfants scolarisés non enregistrés à l’état civil, la création et une large diffusion de la  base de données  numériques de tous les Journaux officiels  (Edition normale et édition complémentaire)  publiant  des décrets de naturalisation ;
-         la prise en charge de la question sensible de la lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG).

Le détail des bilans sectoriels est consigné dans la matrice de suivi du Programme de travail gouvernemental 2012, dont le présent communiqué final n’est qu’une présentation non exhaustive.

En marge des activités réalisées, les difficultés et contraintes rencontrées dans la mise en œuvre du Programme de travail gouvernemental 2012 ont été relevées.
Des perspectives ont également été définies par chaque département ministériel et des mesures proposées en vue de la réalisation intégrale du Programme de Travail Gouvernemental 2012, lequel fera l’objet d’une évaluation en fin d’année.



III.             LA CEREMONIE DE CLOTURE

La cérémonie de clôture a été marquée par deux (02) temps forts :

-          la lecture du communiqué final par le Ministre Porte-parole du Gouvernement ; et
-          le discours de clôture de Monsieur le Premier Ministre, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice.
CONCLUSION

Ce séminaire a été l’occasion d’échanges enrichissants sur les actions majeures menées par le Gouvernement au cours des trois (03) premiers trimestres de l’année 2012, dans le cadre du Programme de travail gouvernemental.

Tout en se félicitant de l’état de mise en œuvre satisfaisant de son programme de travail en dépit des contraintes et difficultés observées, le Gouvernement a proposé des mesures pour l’optimisation de celui-ci.

Le Gouvernement se félicite également de l’importance des activités réalisées qui impacteront progressivement la vie quotidienne des populations, ainsi que de la qualité des échanges enregistrés au cours des travaux.

Le Gouvernement renouvelle sa détermination à œuvrer, sous l’autorité du Chef de l’Etat, pour garantir la sécurité, le bien-être et l’amélioration des conditions de vies des populations.


Fait à Abidjan le 30 octobre 2012



Le Gouvernement