mercredi 10 octobre 2012

Accusé d’être en contact avec des Islamistes



 Blé Goudé: c’est un rapport mensonger
Charles Blé Goudé, leader du mouvement des patriotes proches de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a qualifié mardi de "mensonger" et "ridicule" un rapport confidentiel de l’ONU, l’accusant avec d’autres caciques de l'ex-pouvoir d’avoir sollicité l’appui des islamistes maliens Ansar Dine pour déstabiliser leur pays.
"C'est un rapport aussi léger que mensonger et ridicule. Je ne suis pas un chef rebelle, je ne suis pas un chef de gang et je ne suis lié ni de près ni de loin à des actions de déstabilisation", a déclaré mardi M. Blé Goudé, sur Radio France Internationale (Rfi).
 "Je ne sais pas à quoi rime tout cela mais ce que je sais c’est que l’on cherche de faux fuyant pour ne pas s’attaquer aux vrais problèmes de la Côte d’Ivoire", a-t-il ajouté.
 Le rapport dévoilé depuis samedi mettait également en accusation l’ancien directeur général du Port autonome d’Abidjan, Marcel Gossio en exil au Maroc, Damana Pickass, président de la Coalition des patriotes ivoiriens en exil (Copie) au Ghana, la seconde épouse de M. Gbagbo, Nady Bamba, et Justin Katinan Koné, son porte-parole mis aux arrêts à Accra dans une affaire de crime de sang commis depuis mars 2011 à Abidjan.
 Ces personnalités de l’ancien pouvoir ont noué des contacts aussi avec l’ex-junte malienne de Mamadou Sanogo et avec Ansar Dine pour renverser le président Alassane Ouattara, d'après le même rapport.
 "Selon les informations des experts des Nations unies, fin juin 2012 s'est tenue, dans un camp militaire de Bamako, une réunion entre cinq membres de la junte malienne -dont le capitaine Sanogo- et deux envoyés de Damana Pickass - un leader de la galaxie patriotique ivoirienne aujourd'hui réfugié au Ghana", a rapporté Rfi.
 "Durant cette rencontre, les militaires maliens auraient souligné à leurs deux visiteurs -le lieutenant Diby, plus connu sous le nom de «Sandokan», et un certain Monsieur Fofana- leur intérêt à soutenir des opérations de déstabilisation qui compromettraient les efforts de la Cédéao" et de son président, M. Ouattara, selon la même source.
 "Ces deux Ivoiriens ont, selon les enquêteurs de l'ONU, rencontré un représentant des islamistes d'Ansar Dine à la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal", selon Rfi.
 Interrogés, MM. Gossio et Pickass ont également rejeté les accusations.
 D’août à septembre, les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci, Armée) ont essayé une quinzaine d’attaques, qui ont fait plus de 15 militaires tués.
Source : Alerte info

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